Into the Wild!

Publié le 24 Novembre 2012

Première sortie en longe, en extérieur, pour Chulo et moi.

Mercredi, j'avais remarqué que grosse bête rechignait à monter dans la carrière et qu'il s'emmerdait même un peu...

Du coup, jeudi j'ai essayé de varier les exercices en mettant un petit obstacle que je lui ai fait franchir à ma suite. Au pas et au trot, nickel! Il est trop marrant avec ses grosses patounes de poulinou pas très doué qui enjambe méticuleusement l'obstacle.

Oh l'autre! Alors qu'elle, elle avait l'air très futée à mimer devant moi un trot et à sauter avec toute sa grace par-dessus la barre!!!

Hum. Bref.

Je me suis sentie d'humeur audacieuse et après l'avoir fait trotter en liberté derrière moi, j'ai essayé de lui faire franchir l'obstacle. Mais bon, canaille qu'il est, il a pas hésité et a contourné l'obstacle.

Pourquoi s'emmerder quand on peut faire simple!

Oui... Vu comme ça...

Toujours est-il qu'hier, toujours pour varier les activités, je suis partie avec lui dans les collines en le tenant par la longe. Avant je l'ai un peu défoulé et ai fait quelques jeux basés sur le respect, histoire qu'il ne m'écrabouille pas par un écart au cas où un terrrrrrrible prédateur sortirait des fourrés pour nous croiser.

Quel mauvais esprit...

Et hop, avanti tutti!

A mon avis, il devait vivre en extérieur en Espagne parce que rien l'a effrayé! Un peu tendu d'être loin des autres au début, normal, mais ensuite il s'est relâché et s'est baladé avec moi tranquilou bilou.

Quand, une ou deux fois, un truc l'a inquiété, il n'a pas fait d'écart ou quoi, mais juste levé son cou au max avec les yeux grands ouverts et une immobilité digne d'un bobby. J'ai décidé d'appeler cette posture "la posture de la commère".

Tu sais ce qu'elle te dit la commère?

On s'est toujours approché ensuite de ce qui l'avait intrigué (citerne par exemple) et après avoir un peu ronflé pour la forme, hop, il se remettait à brouter.

Bon, je ne sais pas comment il s'y est pris, mais à un moment il s'est bloqué la longe dans l'arriéré de son fer avant gauche et a commencé à paniquer, mais j'ai un peu élevé la voix et il s'est immobilisé, j'ai pu alors tranquillement le libérer du terrible serpent mangeur de chevaux. A bosser ça d'ailleurs...

Qu'est ce qu'on ferait pas pour qu'elle se sente utile...

Non, vraiment promenade super! Je n’en revenais pas!

Par contre, au retour, on est passé devant les chevaux du voisin qui ont commencé à le chauffer et je ne me suis pas attardée dans le coin (ce n'était plus le regard de la commère mais celui du guerrier qu'il leur faisait là).

Oui, je peux être un vrai guerrier! Une terreur! Un seigneuuuur de gueeeerre!

Ca l'a un peu excité car une fois chez MarieT, alors qu'il a été nickel pendant 2 heures, il a sursauté plusieurs fois pour un rien. Notamment en entendant un bruit dans son box et en voyant en sortir une impressionnante "Gallus gallus domesticus". Une poule quoi.

Je te deteste.

Brrr!

Brrr!

Rédigé par Janebond

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